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les ouvrages de M. W. E. Bear (Journal of the Agricultural Society, 1888 ; Quarterly Review, 1888 ; British Farmer, etc.) et dans le travail si complet de D. H. Ansted et R. G. Latham, The Channel Islands, 3e édition, revisé par E. Toulmin Nicolle, Londres, 1893 (chez Allen, éditeur).

On essaie souvent, dans la presse anglaise, — mais certainement pas dans les ouvrages que je viens de nommer, — d’expliquer les succès obtenus à Jersey et Guernesey par le merveilleux climat des îles et la fertilité du sol. Quant au climat, il est incontestable qu’à Jersey le nombre des jours ensoleillés est plus grand que dans n’importe quelle station anglaise. Le soleil y brille chaque année de 1.842 heures (1890) à 2.300 heures (1873), et ces chiffres, — si on écarte le maximum de 1894 — dépassent de 168 à 336 heures par an les chiffres correspondants les plus élevés des autres stations anglaises. Les mois les plus favorisés semblent être mai et août[1].

Mais, pour citer l’ouvrage ci-dessus mentionné d’Ansted et Latham, voici ce qu’il dit du climat.

« Il y a, à n’en pas douter, dans toutes les îles, et en particulier à Guernesey, une absence de chaleur solaire et d’action directe des rayons solaires en été, qui doit produire ses effets, ainsi que, à la fin du printemps, une prédominance remarquable des vents d’Est, froids et secs, qui

  1. Ten Years of Sunshine in the British Isles, 1881-1890.