on arrivait à la cantilène en mi bémol majeur, si bien préparée ainsi, par les nuances les plus délicates du mouvement principal toujours maintenu.
Ensuite j’exigeai que ce thème
fût joué uniformément piano, – donc sans la vulgaire accentuation qu’on donne habituellement à la marche ascendante de la figure, – et qu’on observât à l’exécution la liaison marquée ; il ne faut donc pas jouer ce passage ainsi :
Il me fallut, il est vrai, convenir de tout cela avec les musiciens, excellents d’ailleurs, de l’orchestre viennois ; mais le succès de cette interprétation fut si frappant qu’ensuite, pour ranimer de nouveau le mouvement à ce trait pulsatif
il me suffit d’une légère indication pour retrouver à la rentrée de la nuance la plus énergique du mouvement principal, au fortissimo suivant, tout l’orchestre plein du zèle le plus intelligent.
Il ne fut pas aussi facile de faire valoir, dans toute son importance pour l’interprétation, et sans ébranler le sentiment juste du mouvement principal, le retour plus serré du contraste entre les deux motifs si fortement opposés ; ce contraste se concentre en des périodes de plus en plus courtes jusqu’à la ten-