Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/256

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dus, marchent sur la corde sans autre bâton qui leur serve de contrepoids.


CHAPITRE CXCIX.

De l’homme et des autres animaux, lesquels dans leurs mouvemens lents n’ont pas le centre de gravité beaucoup éloigné du centre de leur soutien.

Tout animal aura le centre des jambes sur lesquelles il se soutient, d’autant plus proche de la perpendiculaire du centre de sa gravité, qu’il sera plus lent dans son mouvement ; et, au contraire, celui-là aura le centre de son soutien plus éloigné de la perpendiculaire du centre de sa gravité, qui sera plus prompt dans ses mouvemens.


CHAPITRE CC.

De l’homme qui porte un fardeau sur ses épaules.

L’épaule d’un homme qui porte un fardeau est toujours plus haute que l’autre épaule qui n’est point chargée ; cela se voit en la figure suivante, dans laquelle la ligne centrale de toute la pesanteur du corps de l’homme et de son fardeau, passe par la