Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/355

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

paroît plus que comme une masse confuse, où l’on ne distingue point de parties.


CHAPITRE CCXCIII.

Effet de l’éloignement des objets, par rapport au coloris.

La première chose que l’éloignement fait disparoître dans les couleurs, c’est le lustre qui est leur plus subtile partie, et comme l’éclat dans les lumières ; la seconde chose qui disparoît, ou plutôt qui diminue et qui s’affoiblit en s’éloignant davantage, est la lumière, parce qu’elle est moindre en quantité que n’est l’ombre ; la troisième sont les ombres principales ; et enfin dans un grand éloignement il ne reste plus qu’une obscurité médiocre, mais générale et confuse.


CHAPITRE CCXCIV.

De la nature des contours des corps sur les autres corps.

Quand les corps dont la superficie est convexe, vont terminer sur d’autres corps de même couleur, le terme ou le contour du corps convexe paroîtra plus obscur que le