Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/413

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de tous les clairs des autres corps que vous feignez en être éclairés.

Il arrive encore assez souvent qu’un nuage paroîtra obscur sans recevoir aucune ombre d’un autre nuage détaché de lui, et cela arrive selon l’aspect et la situation de l’œil, parce qu’étant près de ce nuage, il en découvre seulement la partie qui est dans l’ombre ; mais d’un autre endroit plus éloigné, il verroit le côté qui est éclairé et celui qui est dans l’ombre.

Entre les corps d’égale hauteur, celui qui sera plus loin de l’œil lui paroîtra le plus bas. Remarquez en la figure suivante que des deux nuages qui y sont représentés, bien que le premier qui est plus près de l’œil soit


plus bas que l’autre, néanmoins il paroît être plus haut, comme on le démontre sur la