Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/46

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sant par Florence, avoit dit à Vasari en lui montrant cet ouvrage, qu’il le feroit imprimer à Rome ; mais il ne tint pas parole. Ce que les Italiens n’ont pas voulu faire pour la perfection de la Peinture, les François l’ont fait en mettant au jour ce beau Traité de Léonard de Vinci en italien, après avoir consulté et confronté plusieurs manuscrits. M. de Charmois, qui avoit une si grande connoissance des Beaux-Arts, l’a traduit en françois ; c’est la version que je donne ici, mais plus correcte qu’elle n’a paru la première fois. On peut juger par la lecture de ce Traité, de l’avantage qu’on retireroit, si les princes et les curieux qui ont les autres ouvrages de Léonard de Vinci, les donnoient au Public.