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Page:L’École des biches, 1863.djvu/187

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L’ÉCOLE DES BICHES

caroline.

Embrasse-la donc. Ne vois-tu pas qu’elle en meurt d’envie, et qu’elle n’ose te le demander ?

marie.

Très-volontiers !

caroline.

La lune de miel dure donc toujours ? Prends garde, chère amie, je te trouve fatiguée ; tu as besoin de retenue et tu dois te ménager, si tu ne veux pas voir s’étioler cette beauté dont à juste titre tu es si fière.

marie.

Tu te trompes, cousine. Je te réponds que je n’ai pas oublié tes conseils. Nous nous aimons beaucoup, Adrien et moi, et nous nous le prouvons souvent, cela est vrai, mais dans des limites où tu n’aurais rien à blâmer.

caroline.

Quel conte nous fais-tu là ! Tu voudrais me faire croire que ton Hercule se contente de ce régime ?