Sans jamais être arrivé à la peloter,
Elle me fait danser la danse du plantoir.
Pour se marier elle a signé le contrat,
Si bien que je ne puis plus aller la voir ;
Cela me dirait pourtant bien de la bulgariser,
Puisque pour elle je suis devenu fou.
Mais à cette heure que je ne puis plus lui parler,
Du moins puissé-je ce soir-là,
Me trouver là aussi, quand elle se fera baiser ;
Je ne voudrais pas la perdre toute entière,
Je voudrais me bien masturber l’oiseau,
Ou tout au moins bulgariser la chambrière.
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Regardez-moi en face, comme du saindoux,
Comme de la neige au soleil je me liquéfie ;
Je fonds pour toi, je deviens fou,
Et rien qu’à te voir me consume tout.
Ô suave fruit du jardin d’Amour,
Bénie soit la cochette qui t’a pondue
Le temps, l’heure, le moment et l’acte
De ce généreux cas qui t’a produite !
Quels jolis tétins, quelle gentille bouchette !
Que ne puis-je te voir sous les draps !
Quelle jolie paire de fesses ! quelle moniche étroite !
J’estime plus ce morceau qu’un terne à la loterie ;