Page:L’Arioste - Roland furieux, trad. Reynard, 1880, volume 3.djvu/306

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Chant XXXV. Éloge du cardinal d’Este. Le poète montre comment le temps efface les noms des hommes obscurs et voue à une immortelle renommée ceux des hommes illustres. Bradamante défie Rodomont, le jette dans le fleuve, et suspend son armure à la tombe d’Isabelle. Elle combat contre Serpentin, Grandonio et Ferragus, qu’elle jette tour à tour hors de selle. Elle appelle Roger au combat. 
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Chant XXXVI. Bradamante persistant à défier Roger, Marphise qui a prévenu ce dernier, est renversée plusieurs fois par la lance enchantée ; alors s’élève une mêlée générale entre les chevaliers de l’un et l’autre camp, qui étaient restés jusque-là spectateurs de la lutte. Bradamante, qui parmi eux a reconnu Roger, s’acharne contre lui ; mais, ne pouvant se résoudre à lui faire outrage, elle se jette sur les Maures et les disperse. S’étant ensuite retirée avec Roger en un endroit écarté, où s’élève un mausolée, survient Marphise, à laquelle Bradamante s’attaque de nouveau. Roger s’efforce en vain de séparer les deux adversaires ; pendant qu’il est lui-même aux prises avec m’obstine Marphise, une voix sortant du mausolée leur apprend qu’ils sont frère et sœur. 
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FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME TROISIÈME.