Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/62

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sauvé derrière une charmille pour avoir le temps de remettre ma culotte et ma veste, et j’ai sorti par la porte du jardin avec les autres. — Où allez-vous danser ordinairement ?… — Pas loin, monsieur, à l’entrée du bois de Boulogne, de ce côté-ci. — Eh bien ! reprit Constance, nous irons ensemble ce soir, je veux danser avec vous, et mon ami avec votre amante. Ah ! dame c’est que j’noserions pas aller avec une belle dame comme madame et monsieur. Sifait, sifait, qu’est-ce que cela dit donc, vous plaisantez ; chacun se vaut dès qu’on est honnête. Allons puisque vous le voulez, je le veux bien aussi ; mais il nous faudra demander la permission à mon père. — Non, laissez-moi faire.

Le vieux Robert rentra, et pour comble de bonheur, il n’avait point trouvé ce qu’il nous fallait, il nous offrit son fils