Page:La Belle sans chemise, 1797.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 86 )


crainte qu’elle lui opposoit de l’inconstance des hommes, particulièrement quand ils étoient d’un âge aussi tendre, et qu’ils avoient aussi peu d’expérience du monde qu’en avoit leur favori ; elle répliqua qu’elles ne se serviroient de ce jeune homme qu’autant qu’il les auroit rendues libres ; qu’elles trouveroient le secret de le dépouiller de ce qu’il auroit ; qu’elles subsisteroient quelques années de son argent, et que dans la suite elles trouveroient assez où se placer en quelque cour pour y vivre heureuses.

Cette fille artificieuse qui avoit déjà fait un pareil tour à un jésuite, pouvoit bien espérer de