Page:La Belle sans chemise, 1797.djvu/58

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se rencontra sur le chemin aucun cabaret et aucun lieu commode où ils ne missent pied à terre, et où il ne la priât de vouloir seconder ses feux. Elle, toujours de résister de lui donner de bonnes paroles, et de lui promettre de lui accorder tout à Genève, et de lui faire enfin comprendre qu’elle n’étoit dans la résolution de s’abandonner à lui qu’après que le magistrat et l’Église auroient autorisé leur union.

Comme les désirs s’irritent par la résistance, plus Angélique se défendoit de répondre à l’impureté de ses désirs, plus il la sollicitoit de lui accorder la dernière faveur. Il en vint même jusqu’à