Page:La Belle sans chemise, 1797.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 83 )


nir de mon cœur les traces profondes qu’ils ont laissées. Plus je vous évite, et plus vous me paroissez aimable. On croit à tort qu’étant privé de vous voir, je puisse vous oublier, si vous aimez autant que j’aime. Déclarez-moi vos véritables sentimens, et soyez persuadée que je suis prêt de sacrifier à votre fortune, à vos plaisirs et à un affranchissement dont vous êtes la maîtresse, celle du plus fidèle des amans.

Les piques des filles n’étant que d’un jour, elles ne purent se cacher long-tems ces billets doux. Elles s’en firent confidence, et leur inclination pour la liberté,