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-Séguelin, de Saint-Georges de Gréhaigne et du prieuré du Fou, dans la forêt de Rennes[1].

Mme Françoise d’Espinay fit plusieurs fondations : le 10 février 1497, elle affecta une rente de 5 livres à l’institution d’un bénéfice dit « la sacristie de Saint-Georges, » bénéfice auquel fut annexée la chapellenie des Trois-Maries.

Françoise d’Espinay fonda aussi un obit au i octobre, jour de la fête de saint François, et une chapellenie de sept messes par semaine (3 mai 1499 et 1504), dite « la chapellenie de Beaumont, » richement dotée, et dont elle attribua la présentation et patronage à son frère aîné, Guy, sire d’Espinay, et à ses successeurs.

En 1514, le pape Léon X lui donna à sa requête, pour coadjutrice, sa nièce Robertc Busson, qui lui succéda comme abbesse. Françoise mourut le 4 juillet 1520, après avoir gouverné l’abbaye trente ans.

Armes : « d’argent au lion coupé de gueules et de simple, couronné, lampassé et armé d’or. »

XXVIII.

ROBERTE Busson ne survécut à sa tante Françoise d’Espinay qu’une année. Bénite abbesse par4ves Mahyeuc, évêque de Rennes, à la fin de juillet 1520, elle décéda le 25 juillet 1524. Elle était fille de Robert Busson, chevalier, seigneur de Gazon, de Vilaines et de Chevaigné, qui avait épousé Magdelaine de la Chapelle-Raussouin au pays du Maine. Avant d’être abbesse, Roberte touchait annuellement une rente de 15 livres que s’étaient engagés à lui servir viagèrement ses parents, en la plaçant religieuse à Saint-

  1. Lettres de sauvegarde données le 14 juillet 1491, par le roi Charles VIII, pour les terres et possessions de l’abbaye en Bretaigne, en faveur de Françoyse d’Espinay, abbesse de Saint-Georges.