Page:La Bigne Villeneuve - Cartulaire de l’Abbaye Saint-Georges.djvu/450

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— 440 — avoit, entre autres choses, fait faire les armoires du dépôt et fait mettre en ordre les archives ; fait faire la balustrade en fer du chœur extérieur de l’eglize de nostre abbaye, et donné mille livres pour l’entretien des ornements et linges de nostre sacristie. » (1)

XLIV.

JULIE Bareau de Girac, issue d’une noble famille de la province d’Angoumois, sœur de Mgr de Girac, d’abord évêque de Saint-Brieuc, puis de Rennes, depuis 1769, remplaça sur le siége abbatial la vénérable centenaire qui l’y avait précédée. Elle fut la dernière abbesse de Saint-Georges. Elle était religieuse professe dans l’abbaye de Sainte-Croix de Poitiers, lorsque le roi Louis XVI signa ses provisions pour l’abbaye de Saint-Georges, le 6 juin 1779. Le pape Pie VI lui délivra ses Bulles le 3 des nones de juillet (5 juillet), et les cérémonies de sa prise de possession portent la date du 22 août. Elles eurent lieu en présence du frère de l’abbesse, l’évêque de Rennes, de M. de Catuelan, premier président au Parlement de Bretagne, de plusieurs conseillers et de membres de sa famille.

Mme de Girac portait dans l’écu de ses armes : « ècartelé au V d’argent à la fasce de gueules; au 2®, d’argent à la tour de sable; au 3*’, de gueules au lion d’argent; au 4% d’a- zur à la fasce d’or^ soutenue en pointe d’une étoile de même (l) En 1777, le 30 décembre, mouriil à Sainl-Gcorges sœur Françûisc- Gilcllc Primaigner, dile en religion « Michelle de Sainle-Anne, » religieuse professe du chœur, de l’Ordre de saint Dominique au couvent dit des Calhe- rinctlcs, « elably, dit encore TObiluairc, près la rue lïui (aujourd’hui rue de Paris) de celle ville où l’est acluellemcnl le petit Séminaire; ce couvent ayant esté supprimé faute de revenus suHîsants, ladite dame demanda à être transférée pensionnaire dans celle abbaye (de Saint-Georges), où elle a été enterrée. »