Page:La Bigne Villeneuve - Cartulaire de l’Abbaye Saint-Georges.djvu/455

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— Wi - lité (les suffrages, conforincment aux décrets de l’Assemblée Natio- nale de septembre et octobre 4790. — Refus des religieuses. — Déclarant lesdites religieuses : « ("Qu’elles veulent vivre et mourir « dans la règle qu’elles ont embrassée et qui leur a été donnée par tt l’Église; — 2** qu’elles conserveront jusqu’à leur mort l’habit « qu’elles ont pris, conforme à leur règle et à la pauvreté qu’elles « ont vouée, et consacré par les bénédictions spéciales de l’Église ; « — S*’ que le vœu d’obéissance qu’elles ont fait ne pouvant être « rempli où il n’y a pas de supérieures légitimes, et ne pouvant « reconnaître pour telles que celles qui leur sont données par les « règles de la maison et l’autorité de l’Église, elles ne peuvent « adopter aucun changement dans le régime de leur maison. » — Le 48 janvier . — Signé de toute la communauté. Madame l’abessc a également demandé l’insertion de la déclara- tion suivante : « Je soussignée abesse de l’abbaye de Saint-Georges « déclare être absolument dans les mêmes sentiments, et ne pou- a vant laisser une maison religieuse sans supérieure légitime, ni « être déchargée des devoirs de ma place que par l’Église dont je « tiens mon authorité, je déclare, de plus, être résolue à exercer les a fonctions d’abesse jusqu’à ce que l’Église n’en ait autrement or- tt donné. » — Signé : S. J. Bareau de Girac.

juin noi. — Commissaires : Veillon, officier municipal; Le 

Graverend, substitut du procureur de la commune. — Deuxième sommation, au nom du Directoire du district et du Corps munici- pal, de procéder immédiatement à l’élection d’une supérieure; — refus des religieuses, qui déclarent persister et qu’elles trahiraient leur conscience si elles procédaient à l’élection dont il s’agit. [Archives di^partcmcntalcs, i Q-300. — DOMAINE NATIONAL.]

L’an 1792, le 2 jour de mai, l'an IV de la liberté, nous, Jean- Baptiste-Marie-Joseph Anger, commissaire administrateur du district de Rennes, et Charles Rouxel, commissaire de la municipalité de Rennes, etc., raportons nous être transporté ce jour, aux neuf