Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/34

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diſant cela, il pouſſa ſi rudement, qu’il cacha ſon membre entiérement au dedans, ſon poil touchoit le mien et jamais nous n’avons été mieux unis l’un à l’autre que dans ce moment. Non, arrètez, m’écriai-je auſſitôt, je n’en puis plus, vous me percez d’outre en outre, vous touchez le fond de mes entrailles, je n’y puis plus reſiſter. Il eut compaſſion de moi, et retira la moitié de ſon membre, qu’as-tu ma petite femme, me dit-il, eſt-ce que j’ai touché le fond de ton canal, va, courage, ne crains pas, le jeu ſera bientôt fini ; en parlant il pouſſa inſenſiblement et avança, d’abord que tu ſentiras quelque douleur, avertis m’en, chère enfant, je me retirerai, je t’aime trop, pour vouloir prendre un plaiſir qui te cauſe douleur et tourner ainſi ma convoitiſe en cruauté. Il pouſſa enſuite ſon membre encore plus avant et comme il pouſſa avec véhémence, arrêtez lui dis-je, pourquoi ſecouer de la ſorte ? il s’en falloit encore 4. pouces qu’il ne fut tout logé au dedans. Je connois à préſent, me dit Rapineau, quelle meſure de membre il te faut pour ne te bleſſer et je penſe que pourvû qu’il en reſte au dehors 3. doigts du mien, tu n’en ſeras pas incommodée ; empoigne pourtant avec la main le reſte, n’en ſois pas honteuſe, car tout le corps d’une belle enfant comme toi, n’eſt que partie natu-