FANES Lendemain
’Aujourd’hui c’est Vènise en deuil après les fêtes Les canaux que moiraient d’ors vains les girandoles S’attristent de bercer d’illusoires gondoles,
- o,attnsrenr oenercero’tHuSOIres gonooles,
’̃•̃̃ s attristent Dercer a illusoires gondoles, Et les vols d’oiseaux fous présagent des tempêtes. Ils eurent trop raison naguère, les prophètes
Qui parlaient de l’ennui bourreau des jeux frivoles, ht de l’heure où dépris de toutes mes idoles
Je rêverais l’exil absolu des ascètes
Adieu mon cœur est las de vos délices vides, Je me souviens je songe aux saintes Thébaïdes, Aux dunes de silence où le soupir des sables
Et des flots ravirait mon âme solitaire
Vers l’adoration des Dieux inconnaissables
En J’amour ingénu de l’éternel mystère.
L,a Victoire
9E Mage d’aujourd’hui, penché sur le Mystère,
Dérobe aux Sphinx muets les Arcanes des choses
m Dét~tt&uit SphtMx tnaet~i~s Arcanes des choses
Les lèvres de la Nuit par son baiser décloses
wmm L.es lèvres ue aa muic par son uaiser ueeioses Laissent le Jour immense illuminer la Terre.
Cabbalistes, sursum n’est plus temps de taire
Aux peuplas moribonds la Merveille des Gnoses
Voyez à l’Orient ces feux d’apothéoses,
Nimbes promis au front du rêveur solitaire
Zohar, Apocalypse, 6 Lumières, sans trêve
Rayonnez, rayonnez sur notre Crépuscule
Après quatre-vingts ans, le Siècle enfin se lève.
Le sinistre Sat-n qui ricanait recule
Les prftreu >ï,in triomphent, et l’Aurore,
Grand aigle éclabouastsiit les Ténèbres, s’essore,
EDMOND FAZY.