Page:La Croix du Maine - Du Verdier - Les Bibliothèques françoises, t. 2, 1772.djvu/216

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Charles VIII fur son-avènement an’trône—. Iî mourut à Bruxelles, en 15or 3 âgé de près.de quatre-vingt áns $ 8c. fut. enterré dans l’Eglise des Chanoines, Réguliers de Càwemberg. — r Ce brave Chevalier ne fut pas uniquement, occupé du service de ses maîtres 5i 8c de la profession des armes, il employa ses loisirs, à cultiver les lettres, dont le goût se renouveloit alors. Ses Mémoires, ou Chroniques 3, font un Ouvrage nécessaire pour la connoissance de l’Histoire dés deux, derniers Ducs de Bourgogne y on. y trouve fur les usages : de fou ; ternus., fur les.fêtes-& la pompe singulière de la Cour dès Princes óù il vivoit, des descriptions qui ne font point ailleurs. Ils furent imprimés, àLyon en• 15.61-, L’Edition. de Bruxelles, in-4. 0. 1614, est : la plus complette. •-Un Traité des. duels & desgagesde bataille, in-Z"’. Le Chevalier délibéré 3 ou lú vie & Ia mort de Charles, Duc de Bourgogne , qui trépassa— devant-Nancy au< Mois dé’Janvier-’i-^jé-, e’est-à -dice, 1477 ,’avant Pâques. Cet— Ouvrage a. été imprimé à Paris.in-40. en 1489 & 1495 • Ila été mal-à-propos attribué à. Georges Çhastelain. Il y— décrit les. voyages &:les aventures merveilleuses d’un. Chevalier errant, qui marche-armé de toutes pièces, 8c quisebat en diftérentes-reheontres , ayëc dés adversaires qui font autant de personnages moríuix, tels —oûe Meffire—.— 4cçide.nt3 Débile _>ou Mort naturelle, qui rencontrent YHetmitejEntc/idejnent, ,. que Defir veut arrêter, mais que Souvenir fait passer outre !, ì-f y. —; fait mention, , eh vingt-huit Stances, qui se suivent, des Princes 8c Seigneurs morts de-son temps.. C’est une espèce de Roman, mêlé de prose Sc. — :’de : —v’ers., oìtùl : y a quelque, invention 8c des Descriptions assez ; bienfrappées. —Le Parement 3, ou— Triomphe des Dames d’honneur, est un, autre-Ouvrage, plus moral que celui dont nous venons de parler, Scqui donne uneidée de la galanterie de ce temps-là, au moins parmi ceux qui avoienteonserve lès mœurs anciennes } l’Auteur dit l’avoit composé pour une personne qu’il aimoit mais on voit que.c’est une fiction—.,.qu’il étroit alors, avancé en.âge, & fans douce iharié’dëpúis. ; long-temps. Voici, ses premières ; réflexions : fur son. engagement —. :. … Së súy.vrevcuil Iá sensualité-, Je lJ..iy.meia.y ; d’ainour.fòIe.& mondainc-j ; ,. " Máissçlon Dieu-, raison, & équité, , Xe.’dóy.sìayrner:drái-stou.r’de.chiriic ; —, , ’_ .

C’éstlà’fente, de loyaulté.certaine

.’, :,…

’Bòëce.nóús-dit que.c’est— amour, haultaine ;. ’ D’áymer sá Dame toujours & en tout lieu5..

Eò’úr r.cxaulcer.’& mettre : devant Die.u….. 1$ :’définie ensuite : 1/arnorir :., : •. … ; . ;’vi /." Ungícueuf’en-aultre.enté^ ’-.. : Qui-deíTàiGt/sa-françhe vçulentéy. . P.our-en.aultruy.la mettrèipar, pur don, : • . •’: .Cè.t.amo.ur : fait de. grands progrèsdans ion ; cceur ,. il skrfure ; dé. láveonstance.