Page:La Fayette, Tencin, Fontaines - Œuvres complètes, Lepetit, 1820, tome 2.djvu/512

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
500
lettres.

Plessis que vous m’aviez écrit des merveilles de son fils. Adieu, ma belle ; vous savez combien je vous aime.




LETTRE II.
Paris, 27 février 1673.

Madame Bayard et M. de la Fayette arrivent dans ce moment ; cela fait, ma belle, que je ne vous puis dire que deux mots de votre fils : il sort d’ici, et m’est venu dire adieu, et prier de vous écrire ses raisons sur l’argent : elles sont si bonnes, que je n’ai pas besoin de vous les expliquer fort au long ; car vous voyez, d’où vous êtes, la dépense d’une campagne qui ne finit point. Tout le monde est au désespoir, et se ruine. Il est impossible que votre fils ne fasse pas un peu comme les autres ; et, de plus, la grande amitié que vous avez pour madame de Grignan fait qu’il en faut témoigner à son frère. Je laisse au grand d’Hacqueville à vous en dire davantage. Adieu, ma très-chère.




LETTRE III.
Paris, 15 avril 1673.

Madame de Northumberland me vint voir hier ; j’avais été la chercher avec madame de Coulanges : elle me parut une femme qui a été fort belle, mais qui n’a plus un seul trait de visage qui se soutienne, ni où il soit resté le moindre air de jeunesse ; j’en fus