Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/107

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pour elle une paſſion violente & inquiéte qui troubloit ſa joye ; la jalouſie n’avoit point de part à ce trouble : jamais mary n’a eſté ſi loin d’en prendre, & jamais femme n’a eſté ſi loin d’en donner. Elle eſtoit neanmoins expoſée au milieu de la Cour, elle alloit tous les jours chez les Reines, & chez Madame. Tout ce qu’il y avoit d’hommes jeunes & galants, la voyoient chez elle, & chez le Duc de Nevers, ſon beau-frere,