Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/160

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elle auroit eu peine à s’en appercevoir elle-même, ſi l’inclination qu’elle avoit pour luy, ne luy euſt donné une attention particuliere pour ſes actions, qui ne luy permit pas d’en douter.

Elle ne ſe trouva pas la méme diſpoſition à dire à ſa mere ce qu’elle penſoit des ſentimens de ce Prince, qu’elle avoit euë à luy parler de ſes autres Amans, ſans avoir un deſſein formé de luy cacher, elle ne luy en parla