Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/208

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quoique la tendreſſe & la reconnoiſſance y euſſent la plus grande part ; le beſoin qu’elle ſentoit qu’elle avoit de ſa mere pour ſe deffendre contre Monſieur de Nemours, ne laiſſoit pas d’y en avoir beaucoup. Elle ſe trouvoit mal-heureuſe d’eſtre abandonnée elle-méme, dans un temps où elle eſtoit ſi peu maiſtreſſe de ſes ſentimens, & où elle euſt tant ſouhaité d’avoir quelqu’un qui puſt la plain-