Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/38

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vit le contraire : Au moins Sire, luy dit‐il, ſi je m’embarque dans une entrepriſe chimerique, par le conſeil & pour le ſervice de vôtre Majeſté, je la ſupplie de me garder le ſecret, juſqu’à ce que le ſuccés me juſtifie vers le public, & de vouloir bien ne me pas faire paroître remply d’une aſſez grande vanité, pour pretendre qu’une Reine qui ne m’a jamais vú, me veüille épouſer par amour. Le Roy luy promit de ne par-