Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/46

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de ſon teint & ſes cheveux blonds, luy donnoient un éclat que l’on n’a jamais vû qu’à elle ; tous ſes traits eſtoient reguliers, & ſon viſage & ſa perſonne eſtoient pleins de grace & de charmes.

Le lendemain qu’elle fut arrivée, elle alla pour aſſortir des pierreries chez un Italien qui en trafiquoit par tout le monde. Cet homme eſtoit venu de Florence avec la Reine, & s’eſtoit tellement enrichy dans ſon trafic, que