Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/81

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dent de l’amour qu’il avoit pour la Reine Dauphine. Cette confidence l’approchoit de cette Princeſſe, & ce fut en la voyant ſouvant, qu’il prit le commencement de cette malheureuſe paſſion qui luy ôta la raiſon, & qui luy coûta enfin la vie.

Monſieur d’Anville ne manqua pas d’eſtre le ſoir chez la Reine ; il ſe trouva heureux que Madame la Dauphine l’euſt choiſi pour travailler à une choſe qu’elle deſiroit, & il luy