Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/19

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luy, qu’il n’oſoit quaſi la preſſer de conclure leur mariage, de peur qu’elle ne crûſt qu’il le ſouhaitoit plûtoſt par intereſt, que par une veritable paſſion. Il luy en parla toutefois, & elle luy parut reſoluë à l’épouſer ; elle commença même à quitter cette retraite où elle vivoit, & à ſe remettre dans le monde : Elle venoit chez ma belle-ſœur à des heures où une partie de la Cour s’y trouvoit. Sancerre n’y venoit que

rare-