Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/66

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de Monſieur d’Anville, répondit-elle, & il y a beaucoup d’apparence, Madame, qu’il ne faut pas moins qu’une Princeſſe telle que vous, pour faire mépriſer la Reine d’Angleterre. Je vous l’avoüerois ſi je le ſçavois, repartit Madame la Dauphine, & je le ſçaurois s’il eſtoit veritable. Ces ſortes de paſſions n’échapent point à la veuë de celles qui les cauſent ; elles s’en apperçoivent les premieres.