Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

moins de preſence d’eſprit, il euſt eſté ſurpris de cette demande. Mais prenant la parole ſans héſiter, je luy diſois, Madame, répondit-il, que l’on m’a predit que je ſerois élevé à une ſi haute fortune, que je n’oſerois même y pretendre. Si l’on ne vous a fait que cette prediction, repartit Madame la Dauphine en ſouriant, & penſant à l’affaire d’Angleterre, je ne vous conſeille pas de


décrier