Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/161

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l’aimer, & il ne changeroit pas ſon état contre celuy du plus heureux amant du monde.

— Votre ami a une paſſion bien aiſée à ſatiſfaire, dit madame la dauphine, & je commence à croire que ce n’eſt pas de vous dont vous parlez. Il ne s’en faut guère, continua-t-elle, que je ne ſoys de l’avis de madame de Clèves, qui ſoutient que cette aventure ne peut eſtre véritable.

— Je ne crois pas en effect qu’elle le puiſſe eſtre,