Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/65

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pouvoit avoir foit naître & que, par ſon aigreur, elle luy avoit foit paraître des ſentiments de jalouſie qui étaient des preuves certaines de paſſion, elle ne ſe reconnaiſſçait plus elle-meſme. Quand elle penſçait encore que monſieur de Nemours voyoit bien qu’elle connaiſſçait ſon amour, qu’il voyoit bien auſſi que malgré cette connaiſſance elle ne l’en traitoit pas plus mal en préſence meſme de ſon mari,