Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/8

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changement. Comme je n’avais plus rien alors qui me partageat, la reine étoit aſſez contente de moy ; mais comme les ſentiments que j’ai pour elle ne ſont pas d’une nature à me rendre incapable de tout autre attachement, & que l’on n’eſt pas amoureux par ſa volonté, je le ſuis devenu de madame de Martigues, pour qui j’avais déjà eu beaucoup d’inclination pendant qu’elle étoit Villemontais,