Page:La Femme grenadier.djvu/32

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compte de la visite que nous venions de recevoir. Tout cela s’arrangera demain, dit Dorimond ; en attendant, allons nous reposer.

Hortense, me dit-il, je suis fâché que ma maison ne soit pas plus grande, et d’être dans l’impossibilité de vous offrir un appartement seul : l’arrivée inattendue de ma nièce en est cause ; il faut que vous occupiez, avec madame Bontems, la même chambre, ayant destiné celle que vous habitez depuis votre séjour ici, à Angélique.

Je souscris, sans répugnance, à son arrangement ; mais il n’en fut pas de même de madame Lavalé, qui voulait absolument que madame Bontems et sa nièce ne fussent point gênées, disant qu’Angélique et Dorothée pouvaient loger dans la même chambre, que le lit de Dorothée était même assez grand pour les deux