Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/127

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LIVRE SECOND. clnq cens pas d’elle, et s’entretenoient possible de leur amour plus attachez/t ce qu’ils disoient qu’it ce que vensoit leur maistresse. ’ Pslchd la reconnCtt d’assez Ioln. L’autre estoit tellement occup4e it se rdioiiir’ du plaquart que sa sceur se jetta 5. ses genoux derant qu’elle l’apperceust. Oelle temeritd it une Bergerel surprendre sa Majestd{ la retirer de ses resveries ! se letter it ses genoux’sans l’en avertir ! il faloit chastier cette’audacieuse. Et qui es-t insolente, qui oses ainsi m’approchef ? HelasI madames ie suis vostre sreur auti-efois l’pouse de Cupidon, maintenant esclave, et ne sqachant uresque que devenir. La curiositd de voir mon mary I’a mis en telle colere,.qu’il m’a chassde. Psi.chd, m’a-t-il dit, vous ne mentez pas d’estre aymde d’un Dieu : pourvoyez-vous d’dpoux o.n d’amant.comme vous le iugerez t propos ; car tie vostre we vous n’aurez aucune part it mon cceur. i }e l’avois donn it vostre aisnde, elle l’auroit congervd et ne seroit pas tombbe dans la faute que vous avez faite ; ie ne serois pas malade d’une briglure qui me cause des douJeurs extrmes et dont ie ne gueriray de long-temps. v. ous n’avez clue de la beautd : j’avoui q.u.e cela fret n, mstre l’amour’ ; reals, pour le [aire dqrerl d fa. ut a. utr, e c, nose il faut ce qu’a vostre arehie, de I e.slomt, ae m Deaute et de la urudence. le vous ay dt les raisons qui m’empesch’oient de me laisser voir : vostre sceu. r s’y seroit rendui ; mais pour vous ce n’a est que legeretd d’esprit, contradiction opiniastretd. Je ne m’estonne plus que ma mere air desaprouvd nostre maNage ; elte voyoit vos defauts : que i e luy propose de trouver bon que i’dpouse vostre sceur, }e.suis ce.rtai. n ou’e le l’agrdra. i i e falsois cas de vous, le prendro]s l’soin moy-mesme de. vous punir : je laisse cela it raa mere ; elle s’en sqaura acquiter. Soyez son esclav_e, _. puisque vous ne meritez pas d’estre mon dpouse..Je vous repudie et vous donne it elle. Vostre employ