sonne qui leur a obey en se marlant. Ay-ie corrompu l’Oracle ? av-le us d aucun artifice pour me faire aymer ? puig-ie-mais si un Dieu me void ? quand ie m’enfermerois dans. une.tour, Tant sen faut qu en I epousant e crosse faire du deplaisir h sa mere, que jcroyois’pouse Un monstre. I s’est trouv que d’etoit l’Amour,.et.que j’avois pl6 . ce Dieu. C est doric un crime destre agreable. Helas ! ie ne le suis plush. et ne l’ay jamais est par ma faute. I1 ne se trouverapoint que j/aye employ ny aftererie ny paroles ensorcelantes Venus a encore sur le occur l’indiscretion des mortels lui ont quirt6 son eulte pour m’honorer,Q’elle se plaigne donc des mortels ; mais de mfiy ; ’c est une injustice. e leur av dit.ou’ils me faisoient toi’t.S ? is hommes sont finprude’ns, ce n’et pasA dire que je sols coupable.
C’est ainsi que nosfe Bergere se jlstifioit Ceres. Soit que les Desses s’entendent, ou que celle-cy lust fasche de ce qu’onl’avoit appell&.nourfice, ou que le Ciel veOille que nos prieres soint’vefitablement des prieres, et non des apo1ogies,- : el’le de Psiché ne fur nullement &out&. Ceres luy cria de la route de sa Chapde qu’elle se retirast au’ plus viste et laissast le tds de if relies comme ilet0it ; ’sin0n Venus en auroit l’avis. Pourquoy rompre en faycur d’une mortelle avee ne Desse de ses amies ? Venus ne luy en avoit donn aucun sujet. Q.u’on dist tout ce : qu’on vo’udroit de sa conduite, c’estoit ’une bon.ne femme qui luy.avoit obligation, 3’la verit ainsi qu’3. Bacchus ; mais elle le sçavoit bien reconnoist/’e ; . et le publioit partout.
Ce fut beaucoup de déplaisir à Psiché de se voit exciuse d’un azile o ell- aurolt ’cr estre mieux venu. quSn pas un autre qui lust au monde. En effet, si ce-es, b’en-fa]sante de son naturel et qui ne se quoit pas de beautY, luy refusoit sa protection, il n y avoit euere d’apparence qae des De ; se. tnt soit peu galantes et ? humeur jalouse luy ’accordassent la
