Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/142

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Deux enfans demy couchez sur I’architrave hissoient pendre h des cordons une medaille & deux testes : c’estoient celles des fondateurs. A l’ntour de la madaille on voyoit escrit : Philocharez, et Myrtis Aphrodiste, son  ? ouse, ont ddil ce tem ? le a Venus. ’ Sur chaque base des deux colomnes les plus proches de la port estoient entaillez ces mots : ’Ouvr-age de ysimante ; nora de l’architecte apparemment. Avant que d’entrer dans le Temple, ie vous diray un mot du arvis C’estoient des orti ues ou ale. P p q g ties basses ; et au-dessus, des appartemens fort sup. erbes chambres doraes, cabinets et bains ; enfin mille lieux oft ceux qui apportoient de l’argent trouvoient de iquoy l’employer ; ceux qui n’en apportoient point, on es renvoyoit. ’ PsicM, voyant ces merveilles, ne se pit tenir de sofiptrer : elle se souvlnt dtlpalas dont elle avolt este la niaistresse. -Le dedans du temple estolt orna i proportion. Je ne m’arrestera as ivous le dacrire ’ i : ’est assez ue . YP q vous sgacNez que. toutes sortes de voeux dont toutes sortes de personnes s’estoient acquitaes, s’y voyoient en des cha elles articutieres our eviter la confusion . . P P,. P et ne hen cachet de I architecture du Temple. Lh quelques auteurs avoient envoya des offrandes-pour redon—noissance de la Venus que leur avoit departie le (2 el. Ils estoient’en petit hombre. Les autres arts, comme la Peinture et ses soeurs, en fournissoient beaucoup davantage. Mais la multitude venoit des Belles et de [eurs.amans : l’un pour des faveurs secretes, l’autre pour un mariae, celle cy Dour avoir enleva un amant acette autre [. Une cert*aine (2allinica, qui s’estoit maintenua iusqu’& soixante ans bien avec les Graces, et encore mieux avec les Piaisirs, airoit donnaune lampe de vermeil dora et la peinture de ses amours. Je ne vous aurois jamais specifi{ces dons ; il s’en