Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LIVRE ’SECOND, 16l Mais fay quittt I soin d’un baut fatal.’ La Nature souvent n’est que trop liberale Pleast au sort aue roes traits, } vrsent saas..clat, eussent lamats a. ruque dans ce tnste.estat ! M,es,sceu. rs les envtoent : que roes sceurs es}oieatfotles aoord Ie me reptls d esperances ffoles. E,n],in t.’an ? .ou.r tq’qyma : ]e l’aymay sans le voir. ’ ve te ns, tt s’ en]uit, rim ne pt l’dmouvoir : It me pripita du comble de la gloire. Souvenirs de ces ten.ps,. sortez de ma memoire. Chacun sfait e qu suit. Maintenant dans ’ces lieu’ Je viens pour obtenir un fard si precieux. Je n’ en merite as la faveur singuller ; ’ : Mais le nm de’ l’Amom’se ]oint ma priere. oV, o. as eonnolssez ce Dieu ; lai ne S il descend pour vous plalre au fond de ceclimats,’ Dune boi’te de fard recompcnsez sa femme ; . ’ Ainsi durent chz voas ’les douceurs de sa flme ! Ainsi vostre bonheurpuisse rendre envieux Celuy qui pour sa’ ? art eat l’em ? ire des Cieux ! Ceite harangte eut tout le succs que Psich6 voit souhalter. 11 n’y eut ny demon ) Ombre qtii he’ compatist au malheur de cette afflig et qui ne bll mast Venus. La piti entra your la remiere lois au coeur des Furies ; et ceux luavoient’tant de suiet se plaindre eux-mesmes mrent part le sentiment de l.eurs propres maux pour plaindre l’pouse de Cupidon. Pluton fut sur le poinct de luy offrir une’retraite dans ses Estats ; mais c’est un azile oh les malheureux n’ont recours que le plus tard qu’il letir’est possible. Proserpine empeschi ce coup.’La ja10usie la possedoit tellement, que, sans considerer qu’une Ombre seroit incapable de luy nuire, elle recommanda instamment aux Parques.de n e pus tran4her tourdie les iours de cette personne bien leu ? s mesure, qu’on ne la revist aux enfe’s'qfie vieille et ridge. Puis sans tarder davantage, elle’mit La Fontaine. iI.