Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/193

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L SONE DE Vaux. Echo ne rtpond point, et semble estre assoupie : La molle Oysiett, sur le setil accroupi H’ en boue nuit et /’oar, et fait fu’aux ’environs damais le-chant des co(Is, ny l[bruit des clairohs, Ne vtennent au travail inviter la nature ; Un ruisseat come auprts, et forme an doax tourmute. Les simpres dtdiez au Dieu d,e ce sljour, Sont tes seales moissons qu on ClItive c I entour. De leurs fleurs en tout temps sa demeure est sempe. It a presque to/’ours la paupitre ferrule ; Je le trouvay, dormant sur un lit de payors ; Les songes f entouroient sans troubler son regos : De fantdmes divers une cour mensonger Vains et frtles enfans d’une vapeur Trou e ui sait charmer le lus ro ond ennu, P q. P.P7 ol.,Y Preste aux ordres dl Dteu, volott autour cte tuy. La, cent figures d’air en leurs moules garddes, L, des lSiens et des manx les legeres idles, Prevenant nos destins, trompant notre desir, ? ormoient des magazins de eine on de plaislr. Je regardois sortir et rentrer ces merveilles ; Telles ont au butin les hombreuses abellies ; Et tel dans un estat de fourmis composl Le peuple rentre et sort en cent parts divisl. Confus, je m’lcriay : Toy que chacun relume, Sommeil, je ne viens pas t’tmplorer dans ma fidme Conte d autres que- moy ces mensonges charroans Dont tu flutes les vœux des credules Areans. Les merveilles de Vaux me tiendront lieu d’Amynte ; Fay que ? at ces demons leur beantl me soit pemte Tu,sais que j’,a toajonrs honori res autels ; .. Jet offre plus d encens que pas un des toofrets : Doux Sommeil, ten-toy donc ma iuste priere. Aces mots, ]e luy vis entrOuvrir la ? au ? iere ; Et refertaunt les yeux presque aa roesroe moment : Contentez ce mortel, dit-il languissanlment. Tout ce penpie obdt sans tarder davantage : Des merei[les de Vaux ds m’offrirent ? image ;