Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/203

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Sosos’ Je donne au liquide Cristal Plus de cent formes differentes, Et le reels. tantost en canal, Tantost en beattez jallissantes ; On le voit souvent par dtgrez Tombet )’lots precipitez : Sur des glacis je fai qu’il rome,’ Et qu’it boillonne en d’autres lieux Par lois il dort, patrols il coul Et tojours il charme les yeux. J.,e ne finirois de tong-temps Si.] exprimois toutes ces choses : On auroit pltost au Printemps Comptt les oclilets et les rosesl Sans m2carter loin de c es bols, Souvenez-vous combien de lois Vous’avez cherchd leurs ombrages P ourriez-vo b ien m ’oster le prix, Ars arolr par mes Ouvrags S sottvea charm vos espas ? Le discours d’Hortesie acheva de gagher tousdes assistans ; Oronte et les dem[-Dieux se regarderent comme rayis, les juges n’en firent pas moins. Hortesie consideroit tous ces signes,exterieurs avec la ioye que I’on peut penser quarid Appellanire ayant parl tout bas q’uelqu’e peu d- temps a’ux deux Fes qui estoieht pros d’elle, dploya une toile que les plis de sa robe ienoient cache, et la montrant de la thain aux iuge elle s’ecria du liea off elle estoit : Juges, attendez un moment, Et voyez quelle est cette Fe Qui de son idsage. charmant Derant Oronte fait tropMe ; En voil les traits tclatans ; EIIe estoit tdle aratlt que le Printcrops