crû que le charme dont je me sers étoit assez puissant pour mriter’u.ne telle gtoire,. et dans cet espoir je suis accourtie des climats oh i[ est particulierement reconnu. D’abord je n’ai pus v0uln me declarer, ni me mettre sur ]es rungs, comme out fait les nutres ; mort dessein a t6 d’attendre que la c6r6monie ftSt commence et de surprendre les Juges et route l’assistance par ma beaut& Mais, a ? rs avoir examin les paroles d’une Prophetie qm doit ttre la regle du diff6rend,- i’ai jug qu’eiles reardoient seulement les m r re, ties que I art prodrot : or vous savez que’ e ne mets point d’art en usage. II yen a bien un pour se fa’re aimer, il yen a un aussi pour parottre belle ; mais’ces sol’res d’arts ne sont pratiquez que par des Beautez mdiocres, iamais la mienne n’en eut besoin : si bien que de me presenter inutilement, vous ne me le conseilleriez pas, outre que le charme clui est en Syvie.m’en emp&he. Je ne l’avois point encore tu’hier ; et comme elle se promenoit dans ces iardins, je l’apperqfis d’un endroit oh ’tois caehe. ff’en derins d’abord amoureuse, et dis en moi-mme : Ou ne s’agit pas-ici de ce charme qui est particulierement i ! pour le,s cceurs, ou s’il en est question i c’est ? yiv. ie que t.e prix est dfi. De faon 6u d’aut ? il est routfie & mo de le dispurer. J’avois donc fait resolution de m’en retourner d&-auj0urd’hni,. et si vous aviez attendu encore quelques toomens, ]e crois que vous ne m’auriez pus rencontrée.
Je combattis long-temps les raisons d’Amynte, sans pouvoir lui persuader c. tu’elle demeurtt et que si elle ne voulot demander le prix, tout au moins elle fit dans Vaux quelque preuve de ses appas, puisque l’occasion en toit si belle, et qu’il y avoit taut’de gl,oife ?,acq,urir. Ce n’est pus, ajoftai-ie, que rien m’empecne ae vous suiwe ds-&-prsent, nile dsir de voir toutes les’me-veilles de ce siour, ni celui d’assister a un lugenient si clbre. Q9e si je ven vous.accompagner c’est moins pour ma satisfaction
