Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/297

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Mais ceux-y n’ont, tl mort avi,
Rien laiss )our les quatrilrnes. ’
Monsieur le Cardinal l’ entead, en onne fo ;
Car apris ces Mulets marchoieat quinze Attdages
Puis sa Maiso etpuisses Pages,.
Se panadant() en bel arroy
. Montez snr Chevaux aussi sages ()
e pus an d’eux, comme je troy.
rez-vous que dans la France
II nen est point de plus hautprix ()
Oue Fun bbndit, que l’ autre danse }
Et que cela n’est rten au prix
Des Mulets de son Eminence.

Bien-tost aprés les Seigneurs de la Cour,
ProIres riofez, et beaux comme des Anges,
Ou comme ! e Dieu d’Amour, ’
Attirer,nt nos loanges :
d’entens le’Dieu d’Amour, quarid li tlent du Dieu Mars,
Et qu’il marche tout tier du pouvoir de s dards ;
Car ces Seigneurs, qm sont ? rts dune elle
Aussi doux que des mouton
Sont pires que rais lions (4)
Oand ils out une qttereIIe,
Ou qu le bruit des canons
Leur &hauffe la,, cervdle.
En habits sous t or tout cachez
En chevaux bienenharnachez
Ils avoient fait grosse dtpense ;
Et, quant moy, ]e fus surpris
De voit un’e telle abondance( ),
Et n’ estimai plus rien au prix

. Var. Se panadoient. . Var. Montez sur des chevaux plus sages : . Var. De si grand prix. . Var. Que des lions, . Var. Bombance.