Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/327

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LETTP, V,S. L ,TT , XVI. A LA MI0, ME. Suite du mme voyage. . Autant que la Beausse m’avoit sembl ennuyeuse, autant le pays qui est depuis Orleansiusqu’ Amboise me parut agraable et divertissant. Nous eumes au commencement la SoloShe, province beaucoup tooins fertile que le Vend6mois lequel est de.l’autre c6t de la riviere. Aussi a-t-on un Niais du pays pour tr6speu de chose, car ceux-lt ne sont pas fous comme ceux de Champagne ou de Picardie(). Jecroisqueles Niaises coiltent davantage Le premier lieu oR nous arrtmes, ce fur Clry. J’allai aussi-t6t visiter l’Église. C’est une Collgiale assez bien rent6e pour un Bouts ; non que les Chanones en demeure-nt d’accord, ou que l’b le leur aye otii dire. Louis XI y est enterr : on le voit/t genoux sur son tombeau, quatre enfans aux coins : ce serolent quatre Arises, et ce pourroient tre quatre Amours, si on ne leur avoit point arrach6 les alles] Le bon ap.6tre d.e Roi fait 1 le saint homme, etest bien meux pros que quarid le Bourguignon le mena Liege. Je lui trouvai la mine d’un matois : Aussi l’dtoit ce Prince, dont la vie Doit raremerit servir d’exemple aux Ro[s Et pourroit ttre en quelqgd points suivie. A ses genoux sont ses Heures et son Chapelet et Allusion aux proverbes suivants : Les Solognots s.ots h demi, Oi se trompent h leur profit. Un fol deSottloigne qui s’abuse h on ? rofit. (Le Livre des Prowrt,s franfois, par LIROUx DE