Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/336

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] LITTRIS. reste on a en aspect la c6te la plus riante et la mieux diversifi6e que i’aie encore vii, et au pied d’une prairie qu’arrose la Loire ; car cette riviere pass’e . Amboise. De tout cela le pauvre M. Fouquet ne put jamais, Tendant son s6jour, jottit un petit moment : on avoit oucM toutes les fengtres de sa chambre, et on n’y avoit laiss6 qu’un trou par le haut. Je demandai de Ii voit : triste.laisir, je ’vous le confesse, mats en, fin je le demandai : le soldat qui nous conduisoit n avoit pas la clef : au d6faut, je fus 1on-tems/t considlrer la porte, et me fis conter la manl6re dont le prisonnier itoit gardl. Je vous en ferois volontlers la description, mats ce souvenir est trop affligeant. O. ? est-il besoin que ]e retrace Une garde au soin nompareil, Chambre mure, ttroite place, O. ? l ue peu d’air our toute grace, q P. Jours sans Soleil, Nuits sans sommeil, Trols ortes en six leds d es ace P. P P Vous pelndre un tel ap ? artement Ce seroit attirer vos larmes ; Je l’ ai fait insensiblerecur, Cate plainte a pour mot des charmes. Sans la nuit, on n’eht jamis pu m’arracher de cet endroit : il fallut enfin retourner i l’h6tellerie ; et le lendemain nous nous 6cartgmes de la Loire, et la hissames h la droite. il’en suis trs fgch6 ; non pas que les Rivi6res nous ayent manqu6 dans notre voyage. Depuis ce lieu jusques au Liraoust Nous en avons pass quatre en chemin, De fort bon compte ; au moths qu’il m’ en sourterme : L’Indre, le Chef, la Creuse et la Vienne ; Ce ne sont pas simples ruisseaux :