Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/381

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Lxxav. s. 77 Ils font de sa santd le plus cher de lears biens. Les preuves qu’ I’ envz chaque four ils en donnent Les voux et les concerts dont lears temples rlsonnent Forcent le Cid de I’accorder. On peut juger cette marque Par la crainte qu’ils ont de perdre un tel Monarque Du bonheur de le posseder. De qaelle sorte de roerite N’ est-il pus aussi revestu. a principale favorite Plus que jamhis est la vertu. Autrefois il a combatu Poar- la gran,d, eur et ? our la gIoire : Maintenant dane autre victo,re Son cœur devient ambitieax. Les vaines passions chez lui sont ltouffes. L’Histoire a peu de Rois, la Fable point de Dieux Q,ui se vantent de ces trophdes. II pourroit se donner tout enter au repos : — Qdqu’un troueeroit-il ttrange Que digne en cent faons du titre de Hero lIen youlast goztter, loisir la loange ? Les deux mondes sont pleins de ses Actes guerriers : Cependant il poursuit encor d’artres lauriers. II veut vaincre l’Erreur ; cet ourrage s’avance ; II est fait : et le ftnit de ces succez- divers Est que la Veritt regne en !,oute. la France Et la France en tout l Univers. . Non content que sous lui la Valeur se signale II met la Pidtt sur le Trdne, son tour ; es soins la font regner, ainsi clue sa rivale Au miIieu mgme de la Cour. C’ est pour lui tlaire aussi qu’Astrde est de retour. Ces trois Divinitez font fleurir son Empire ; II a sc les unit pour le bien des humains. 16867 et le 27 ianvier suivant il se rendit t Notre-Dame pour remercier Dieu de sa ison.