Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/396

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92 LETTRES. — de Bofii||on que nous en sommes charmez, vous Faunez accompagne en Angleerre, o Vous eussiez. trouv des Dames qui vous connoissent nutant par vos ourrages que vous conhoist’Madame de La Sabliere par v6tre commerce et v6tre entrerich. Elles n’ont oaS eu le phisir de vous vo[ qu’elles souhaitoient rt ; mais lles oat celui de I[re une Lettre assez galante et assez ingenieuse pour donner de la jalousie A Voiture s’il vivoit encore. Madame de Boiiillofi, madame Mazarin et Monsieur l’Ambassadeur, oat voulu que j’y fisse une espece de rponse. L’entreprise est di{ficite, je ne laisserai pas ddme mettre en tat de leur obir. Je ne parlerai point des Rois e sont des Dieax vivans qae j’ adore en silence : Loaez a nostre goast, et non pasa lear choix, Ils mtprisent nostre iloqttence. Dire de lear valear ce qn’on a dit cent lois.. Da roerite passg de qaelqae antre v alllance, Donner an roar anttqae tt de noaveanx exploits, C’ est des vertas dn temps oster la connoissance. J’aime el lear plaire en respectant lears droits : Rendant toil]oars, lea/puissance, A [ears volontez,,t lears loix, Line parfake obl ? ssance. Sans moy lear gloire a sfa passer les mers ; Sans moy lear ]aste Renoram& Par tonte la terre est samde : Ils n’ont qae fairc de roes vets. Madame de Boiiillon se passeroit bien de ma prose, apr&s avoir leu le bel &log quevous lui avez en’voy& Je.dirai pourrant qu’elle a des graces qui se r&pandent sans y ]oindre les variantes que fournit l’dition de SaintEwemoat, publie . Londres car nous ne reproduisons cette leftre que poux l’intelligence de celles de La Fontnine.