Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/438

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Qtt’ un Jubl procurgra.
Ds que le Po’te lui wrra
R&2nir la chose publique,
D’icy sans,veine- il paira,
Ettes vets il,ntonnera
De Simeon dans son Cantique( Q ;
Mais il veut vivre ]usque-l.

Vous allez me faire encore une autre obiection ; die est d’une nature 5. venir de vous ; c’est que la France ne m’a pas donn6 charge de faire des vœux pour la paix avec tant d’empressement. Est-ce l’interest de la France qui vous fait aller braver les hazards, ou si c’est celui de vostre gloire ? Je ne dmle pas bien Inchose. Peut-estre roesroe y va-t-il de votre plaisir : ce que i e n’ose presque penset : Nec tibi tam dira eupido (2). Cependant vous aulres Heros seriez bien fchez qu’on vous laissast vivr tianquillement, comme si la vie n’estoit rien, et que sans erie la gloire lust quelr]ue chose ! Vous croiez estre demeurez au coin du feu, 5. tooins que vous ne vous alliez brfiler sur le Mont (Eta de mme.ClUe fit Hercule. Pour vous rpondre sur tous ces points, ie vous diray que, non pas la France, mais l’Europe entiere ne peut lUe perdre 5. une Guerre comme celle-cy ; et 5. v6tre gard, Mortseigneur, ne vous allarmez pas sitost de ce mot de Paix : elle est tellement difficile 5. faire, qu’il est mal-ais qu’Alexandre VIII nous la donne ls son avenement au Pontificat : Eia sudabit satis (). Auquel . C’est--dire qu’il chantera, comme Simeon, un cantique d’actions de gr,es. (oy. l’Evangile selon saint n oh.

i I vets. 9.)

2, Nee tibi regnandi veniat tam dira cupido. (Vmc., Georg. I, 57’)

3. Jam id exploratum est, Eia ! Sudabis satis Si cure illo inceptas homine.,. (TEKENT., Phorra. IV, III, 627).