Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

que nons n’avons de pass ; on qne pour es choses nous manq ? ent, et dont nons soreroes necessiteux. Ams le fire, qm nous est ce que vous dites, si familier sera dans la Scene le plaisr des laquais et du menu peup e ; e pleurer celuy des honnestes ens. Vous poussez la chose un peu trop loin, oit Acante ne tiens pa.s quele fire soit interdit auxhonnestes gens. Je ne le hens pas non plus, reprit Ariste. Ce que je dis n’est que pour payer Gelate de sa monnoye. Vous st ; avez cornbien nous avons ry en lisant erence, et combien je.risen royant les Italiens : . e laisse a la pmorte ma raison et mon argent, et ie rls aprks tout on soul. Ma s que les belles Tragedies ne nous donnent une volupt plus gTande que celle qui vient du cornique, Gelaste ne le niera pas luy-mesme, S’ll y vent faire reflexion. I1 faudroit, repartit froldement Gelate, condatanet une tras-grosse amande ceux qui font ces Tragedies dont vous nous parlez. Vous alIez if pour vous rjoir, et vous y trouvez un hornroe qui pleure auprs dun autre hornroe, et cet autre aupres dun autre, et tous ensemble avec la Comedienne qui represente Andrornaque, et la Comedienne avec le Poate : c’est une chaisne de gens qui pleurent, cornroe dit vostre Platon ’. Est-ce ainsi que l’on doit contenter ceux qui vont l’& pour se rjoiir ? apr& s’tre rempl de nectar, parce quele vin n’toit pas encore en usage. Pressde de son indigence, elle desira Ie cornrne/ce de ce Dieu, et chercha les rnoyens de le surprendre. Elle alla donc auprs de lui : et c’est de ces deux principes si opposez qtte l’Amour prit na.ssance. ) (Le Batque de Platon, traduit un tiers par fen RAC, et lereste parMme ** Paris, 6andouin, 1732 p. IO4.) t. ( Ce talent que vous avez de bien parlet sur Hornre n’est point en vous un effet de Fart, cornme je disois Pinsrant ; rnais c’est je ne sqais quelle vertu divine qui vous transpot vertu semblable . celle de la pierre qu’Ruripide a ap-