Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 4.djvu/374

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374 LA COUPE ENCHANT?E. PERRETTE. Eh bien! tenez, mon pauvre enfant, bien loin d'?tre des hornroes, nous en sommes tout [e contraire. LELIE. Je ne vous entends point. PERRETTE. Vous nous entendrez avec le terns; mais qui aimez-vous mieux de nous deux ? Lh ? par- fez franchement, n'est-ce pas (?) moi ? LEnin. Je vous aime beaucoup; mais ie l'aime in- finiment davantage. LUClNDE. Tout de bon ? LELIE. Tout de hon. PERRETTE. C'est A cause que vous ktes la plus brave. LELm. Non, non? ie ne regarde point aux habits; je ne sgaurois vous dire (?) ce qui fait que ie l'aime plus que vous. ' LUCINDE. Vous m'aimez donc ? LELIE. Plus que toutes les choses du monde. PERRETTE. ?Iais que pensez-vous en l'aimant? LELIE. Mille choses que je n'ai jamaispens?es. LUClNDE. N'en avez-vous point b. me dire O) ? PERRETTE. Et que seriez-vous prat A faire pour lui prouver que vous l'aimez ? LELItL Tout. LUClNDE. Voudriez-vous quitter ces lieux pour me suivre ? LELIE. De tout mort cceur, pourvt? que ie vous suive toujours. i. var.: point, 2. vat.: mais je ne saurois vous dire... t I1 n'y a nulle r6ponse ? cette question dans les 6ditions ori?inales? Votct ce que portent les 6ditions modernes: Lg?.l?. Oh ! qnantit6; mais je ne sais comment m'exprimer.