Page:La Guirlande de Julie, éd. Uzanne, 1875.djvu/76

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LA ROSE.


Madrigal.


 

Alors que ie me voy si belle et si brillante,
Dans ce teint dont l’éclat fait naistre tant de vœux
L’excés de ma beauté moy-même me tourmente ;
Ie languis pour moy-même, et brusle de mes feux,
Et ie crains qu’aujourd’huy la Rose ne finisse
Par ce qui fit iadis commencer le Narcisse.

De M. Habert, abbé de Cérisy.