Page:La Guirlande de Julie, éd. Uzanne, 1875.djvu/93

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


LA VIOLETTE.


Madrigal.

 


De tant de Fleurs par qui la France
Peut les yeux et l'ame rauir,
Vne seule ne me deuance
Au juste soin de te seruir.
Que si la Rose en son partage
Fait gloire de quelque auantage
Que le Ciel daigne luy donner,
Elle a tort d'en estre plus fîére,
Tay l'honneur d'estre la première
Qiii naisse pour te couronner.

De M. DE MALLEVILLE.